Comment devenir développeur informatique ?

Au fait, c’est quoi un développeur ?

Définition ludique

Il est très facile d’entrer dans le monde des clichés et nous avons souvent une vision préconçue du métier de nos voisins, et avant de savoir comment devenir développeur, une petite définition personnelle et évocatrice de ce beau métier est la bienvenue 😉

« Apprendre et comprendre le monde qui nous entoure pour créer, de façon presque magique, une infinité de possibilités.« 

Plus concrètement, on peut faire un parallèle assez simple avec la cuisine, je suis certain qu’il y a des gourmands parmi vous 🙂

La bonne nouvelle c’est que tout le monde peut faire la cuisine, on peut créer une application, un site web et bien plus encore comme on peut cuisiner un bon repas.

Vous voulez savoir comment ?

Pour cuisiner un plat et rendre les gens heureux, il nous faut :

coder comme on cuisine
  • Des ingrédients (de qualité si possible)
  • Une recette de cuisine
  • Un endroit pour cuisiner
  • Du matériel de cuisine
  • Une pièce pour recevoir les personnes qui vont déguster !

Pour développer une application et rendre les gens heureux, il nous faut :

  • Des ingrédients (de qualité si possible) : Une explication du sujet sur lequel travailler (cahier des charges) et des données (aussi de qualité si possible) 🙂
  • Une recette de cuisine : l’ensemble des règles à respecter (spécifications) pour que l’application fasse exactement ce qu’on attend d’elle.
  • Un endroit pour cuisiner : l’environnement de développement
  • Du matériel de cuisine : des outils de design, des outils pour consulter les données, des « librairies » et « framework », des outils de test, des outils de déploiement, …
  • Une pièce pour recevoir les personnes qui vont déguster : Votre téléphone portable, votre navigateur internet, votre voiture, vos appareils ménagers…

NB : les bugs c’est un peu comme les arrêtes de poisson, parfois le cuisinier en laisse dans l’assiette, mais il a fait son possible pour pas que le client tombe dessus 😉

Vous l’avez compris, si on change un peu les termes on reste sur les mêmes principes.

Les façons de travailler peuvent varier comme en cuisine, on peut cuisiner pour soi et ses amis, être un « chef à domicile » ou bien faire partie d’une brigade de cuisiniers où il faut préparer des repas pour 200 personnes…

Parfois généraliste, parfois spécialisé, le métier de développeur est aussi passionnant qu’il peut être varié, avec le plaisir de créer et d’offrir.

Les domaines « métiers » et les développeurs

Développer c’est bien, comprendre ce qu’on fait, c’est mieux :-).

Développer c’est traiter l’information pour répondre à un besoin du monde réel. Il est donc possible de travailler sur tous les sujets du monde réel. Mais alors, comment un développeur peut-il faire, doit-il tout savoir ?

apprendre à programmer domaines métier Photo by You X Ventures on Unsplash

Prenons quelques exemples dans lesquels il existe des programmes informatiques créés par des développeurs :

  • L’imagerie médicale
  • L’aérospatiale
  • Les impôts
  • La recherche en géologie minière
  • La couture
  • La musique
  • « Monsieur cuisine » de chez LIDL 🙂
  • Etc …

Par chance, il existe plusieurs réponses, mais dans tous les cas, les applications créées le sont en fonction de « domaines métiers », c’est-à-dire les sujets du monde réel sur lesquels sont basées les données à traiter.

Cela dépend de l’organisation et de la taille du projet

Comme nous l’avons vu, le développeur peut travailler pour lui (petits programmes perso) mais il peut également évoluer vers une « brigade » (gros projets, souvent grosses sociétés ou projets collaboratifs « open source »).

Dans certains cas il peut donc être homme orchestre et maîtriser également le sujet pour lequel il va créer le programme, dans d’autres cas il se concentrera uniquement sur la technique, le travail étant réparti en différents métiers (expert métier/fonctionnel, chef de projet, expert technique, développeur, designer, testeur, etc…).

La bonne nouvelle, c’est que suivant ses envies, appétences et compétences, il est possible de se concentrer uniquement sur la technique, ou bien aller jusqu’à rencontrer le client pour l’accompagner dans son besoin. Au fil du temps, il est même possible de pivoter sur les métiers voisins. Le monde est ouvert !

Le lieu de travail

développeur lieu de travail

Tout est possible, mais rien n’est obligatoire. Vous l’avez déjà pressenti : un ordinateur, une connexion internetbonjour le monde !

Détaillons quand même un peu 🙂

Il existe autant de libertés que de contraintes, prenons donc deux extrêmes :

Le cas sédentaire extrême

Je travaille pour une entreprise qui souhaite me voir présente chez elle, car elle paie mes prestations « à la journée » pour un projet sur plusieurs mois. L’application sur laquelle j’interviens est critique et mon poste est sécurisé, je n’ai d’ailleurs pas le droit de l’emporter avec moi le soir, et j’ai signé une clause de non-divulgation des données, qui peut m’envoyer en prison si jamais je déroge…

Le cas nomade extrême

Je travaille à mon compte pour plusieurs clients, ou missions. Je suis en autonomie complète sur le projet, ou bien je fais partie d’une équipe composée d’un client avec plusieurs prestataires qui a mis en place des outils de collaboration / partage qui permettent à chacun de travailler, comme si tout le monde était dans la même salle.

Entre ces deux mondes il existe bien sûr plusieurs variantes, mais pourquoi ne pas choisir celles que l’on souhaite et orienter ses choix en fonction de ses propres objectifs de vie ?

La journée type d’un développeur

journée de travail d'un développeur logiciel Photo by Sincerely Media on Unsplash

Essayons de prendre le plus standard, car tout le monde ne développe pas dans un blockhaus ou en sirotant un cocktail en terrasse d’un bar…

La plupart du temps la journée commence à 9h00 et se termine à 18h00, il est souvent possible d’aménager ses horaires pour commencer un peu plus tôt et partir un peu plus tôt, la priorité étant mise au respect des plannings et aux réunions communes nécessaires à l’équipe en place.

Et la semaine type, ça donne quoi ?

Si l’on ouvre un peu, il est plus pertinent de parler d’une semaine type, car le développement ne sera pas forcément la seule activité du développeur. Il y aura donc des réunions qui vont dépendre de la méthodologie projet employée (cycle en V, méthodes agiles, …).

Il est important d’avoir un retour sur l’avancée de chacun, pour avoir une vision globale du projet, parler ensemble des difficultés et pouvoir y répondre. Le sentiment d’appartenance est important, ainsi que l’entraide. Savoir se situer permet également de répondre à la fameuse question du « reste à faire ».

La mesure de l’avancement, ou le « reste à faire »

Mais kesako, « le reste à faire » ? Et bien, le développeur doit pouvoir estimer combien de temps il va passer pour développer une fonctionnalité. c’est une tâche difficile. C’est pour cela que continuellement, le chef de projet doit s’assurer que les tâches « estimées » ne dérivent pas et prévoir au plus tôt les actions nécessaires (prévoir une revue de code par un développeur plus expérimenté pour faire progresser les plus débutants si nécessaire, se mettre à plusieurs temporairement sur une problématique complexe, trouver des simplifications si l’implémentation imaginée est trop complexe, ou renégocier le besoin avec le client pour atteindre l’objectif dans les temps / budget, etc…).

La traduction du besoin client : les spécifications

Le développeur doit s’appuyer sur des spécifications pour réaliser les fonctionnalités qui lui sont demandées. Ce sont généralement des documents au format Word, écrites par un analyste « métier » qui traduit le besoin exprimé par le client (cahier des charges, expression de besoin, mail… 😉 ) en fonctionnalités. Le document doit expliquer comment ces fonctionnalités seront implémentées et fonctionneront entre elles (les « écrans de saisies, les règles à suivre quand l’utilisateur réalisera certaines actions, les règles à suivre en cas d’erreur, etc…)

Suivant les projets (il s’agit souvent de la taille du projet) il est possible que ce soit le développeur qui réalise les spécifications. Parfois il n’y en a pas et le développeur implémente directement des fonctionnalités à partir d’un mail. Sans être expert il est facile d’imaginer la suite : Que se passerait-il si on construisait une maison sans plan ? Sans parler du jour où le développeur n’est plus là et que d’autres doivent intervenir sur la maison…

Coder, mais aussi…

Donc au programme de la semaine, du développement, des réunions, des spécifications (ou pas…) mais aussi des tests. Il faut s’assurer que les fonctionnalités vont s’emboîter à la fin sans bug… C’est pourquoi il est important de les tester au fur et à mesure de la fabrication du logiciel. Dans le bâtiment, une fois les fondations réalisées, le béton est testé par un organisme de contrôle pour s’assurer que les fondations seront conformes, en informatique cela doit être c’est pareil ! 🙂

Une autre partie de la semaine pourra être dédiée à la « livraison ». Cela consiste à mettre a disposition une version de l’application, souvent sur un environnement d’intégration, puis sur un environnement de production. Prenons le cas d’un train, disons la conception du TGV. Il est plus rassurant qu’après la conception, la SNCF ait testé le train, jusque dans ses limites sur une voie fermée au public, en toute sécurité avant de l’envoyer à 300KM/h sur les rails publics 😉

Dernière partie, la formation ou auto formation. Soit sous forme de sessions, soit un peu chaque jour ou chaque semaine, la formation est un point important dans la vie d’un développeur. Les changements sont rapides et les demandes du marché évoluent sans cesse (profil de développeur en tension, spécialisations qui apparaissent). Se tenir informé des tendances et se former sur certains axes permet de maintenir un CV à jour et d’évoluer.

Combien gagne un développeur informatique ?

salaire développeur Photo by Chiara Daneluzzi on Unsplash

Allez, vous n’avez pas lu tout ça pour ne pas avoir la réponse, hein ? 😉

Si vous êtes venu là directement, prenez un peu le temps après pour lire les autres parties, inscrivez-vous sur la newsletter pour continuer à recevoir du contenu sur le sujet ! Et puis ça me fera vraiment plaisir 🙂

L’expérience, mais pas que…

Je vais reprendre l’analogie sur le bâtiment. Un (ou une) développeur(se) peut être « tout corps d’état » et concevoir puis construire une maison de A à Z. Il peut également être plus spécialisé. Certains feront ce qui est « visible » : la charpente, les murs, la peinture, etc.. et d’autres ce qui est invisible : les réseaux d’eau, d’évacuation, les fondations, l’isolation…

Comme tout métier, l’expérience entrera en jeu, mais également l’endroit depuis lequel on travaille. Les salaires à Paris sont plus élevés qu’en région au regard du coût de la vie. Il est donc intéressant d’embaucher un développeur dans la creuse qui a une expertise sur un sujet donné. C’est gagnant / gagnant car l’entreprise dispose d’une ressource motivée à travailler depuis chez soi, sans bouchon et profite de compétences à moindre coût. Bien sûr il faut que l’organisation du projet le permette… mais c’est possible !

Attention aux chiffres que vous allez trouver sur internet, il arrive que des entreprises d’informatique publient des offres qui n’existent pas. Elles le font pour plusieurs raisons (c’est une analyse personnelle, à challenger bien sûr) :

  • Mettre à jour en permanence un « vivier » de profils prêts à répondre, pour puiser dedans quand un projet arrive (il faut pouvoir monter des équipes rapidement afin d’avoir les marchés). Cela permet de construire une CV-thèque interne à jour.
  • Garder une image d’entreprise active, avec des offres fréquentes faisant preuve d’attraction pour les candidats à l’écoute (sentiment que la société ne fait que grandir et recrute)

Mal ou bien, sans être juge il peut être bon d’avoir ce schéma en tête, pour être vigilant sur le cadre dans lequel on souhaite évoluer (c’est souvent les grands groupes qui tiennent des viviers à jour). Attention ce n’est pas une généralité, mais cela peut influer sur les chiffres officiels et la « pénurie dans le domaine informatique ». Il y a une demande forte, c’est certain, mais ce n’est pas non plus la porte ouverte à toutes les fenêtres !

Dernier point à prendre en compte, le cadre de travail, si vous êtes salarié dans une société spécialisée ou bien indépendant (free-lance) les choses peuvent être radicalement différentes (ce ne sont pas les mêmes charges) ! Il faut aussi savoir prendre en compte le temps passé à « produire » et le temps passé à se former et chercher des missions / clients. À anticiper donc !

Vite, les chiffres, vite vite ! 🙂

La valeur la plus sûre, que j’ai vu finalement peu évoluer depuis plus de 10 ans est le prix de la journée de développement vendue :

Développeur débutant400€ – 450€ / jour
Développeur confirmé500€ – 600€ / jour
Expert technique750€ – 850€ / jour
Architecte900€ – 1000€ / jour
Dieu vivant1000€ – 1200€ / jour

Le prix de la journée correspond au prix d’une journée de « mission » si l’on intervient que pour quelques jours. Souvent ces prix sont dégressifs avec la durée de la mission mais je n’ai jamais vu descendre une journée de développement en dessous des 300€/jour (profil débutant) peu importe la durée de la mission.

Si vous souhaitez connaître les vrais salaires des développeurs, j’ai écrit un article sur le sujet mais également fait une vidéo. SPOIL : j’y dévoile mes salaires ! Pour lire l’article cliquez-ici

Avantages des sociétés de service / services informatiques

La société spécialisée qui va embaucher un développeur va lui apporter les projets sur lesquels il va travailler, l’organisation nécessaire, garantir son évolution de carrière et sa formation, payer les charges employeurs.

Avantages de l’indépendance

Un freelance devra gérer lui tous les paramètres, mais avec un peu d’organisation et des missions à visibilité (sur plusieurs mois) il est possible d’aménager un style de vie complètement différent, il y en a donc pour tout le monde ! On peut aussi faire son expérience en entreprise et devenir freelance ensuite… 😉

La mode, la mode, la mode…

Il est assez difficile d’avoir des chiffres réalistes sur internet, chaque année il y a des variantes avec des noms / spécialisations qui sont parfois des modes. À titre indicatif je dirais qu’un développeur débutant, peut commencer avec une fourchette comprise entre 26k€ et 30k€ (brut), suivant son diplôme ou son book de projets et les technologies (et concepts maîtrisés) cela peut varier fortement entre Paris / province.

Les prérequis

L’envie et la curiosité. Voilà, tout est dit 🙂

L’envie

Car il y a des parcours plus courts que d’autre pour se former et que sans elle on peut se perdre en chemin

La curiosité

Car le « penser autrement » ou « penser à côté » peut parfois ouvrir des portes qui vont permettre de continuer à suivre les évolutions de ce métier, sans avoir l’impression de travailler, juste trouver de nouvelles façons de faire, de nouvelles actions à automatiser, permettant encore plus de se concentrer sur la créativité et la valeur qu’on souhaite apporter à notre travail.

Faut il une formation pour être développeur ou…pas ?

Formation développeur informatique Photo by Nick Morrison on Unsplash

Le développement c’est un peu comme la musique, il faut des connaissances élémentaires (solfège, culture musicale, maîtrise d’un instrument) pour pouvoir ensuite évoluer par soi-même (composer, apprendre plusieurs instruments ou devenir chanteur ou chef d’orchestre)…

Il est tout à fait possible d’apprendre par soi-même et de professionnellement devenir un acteur reconnu. Tout est une question de motivation et de temps à y consacrer. Il existe des accélérateurs, mais attention, il ne faut pas se tromper

4 ans d’anglais…mais aucune conversation

Souvenez-vous, pour la plupart, vous avez suivi une première langue vivante au collège (majoritairement l’Anglais). À raison de 2 heures par semaine, pendant 4 ans, combien d’entre vous étaient bilingue, « fluent » ou simplement à l’aise pour avoir une conversation simple du quotidien (orale) ?

Il est certain, que pour être développeur informatique, la formation la plus efficace est celle qui va vous apprendre à apprendre. C’est d’ailleurs ce que fait très bien l’autodidacte, qui peut devenir très bon et bien meilleur que des formations élitistes, mais comme je le disais, tout est une question de temps à y consacrer. C’est pourquoi je pense que oui, une formation est nécessaire, car dans une vie, la seule chose qu’on ne peut pas mettre de côté, c’est le temps…

Comment se former ?

En autodidacte

Il existe toutes les ressources nécessaires pour apprendre seul. C’est magique et grisant à la fois mais on peut vite se sentir perdu. Le risque est de rester bloqué sur certains problèmes (parfois décourageants) et de partir sur plusieurs sujets qui sont intéressants pour soi, mais pas forcément pour les recruteursun fil rouge à suivre en étant accompagné est plus propice pour en faire son métier, mais rien n’est impossible !

Formation universitaire

C’est à mon avis le chemin à suivre quand on vient d’avoir le bac et que l’on a la possibilité de continuer ses études. Les DUT et BTS fleurissent, la voie de l’école d’ingénieur est bien sûr un plus non négligeable. Par expérience, les meilleurs éléments (sur le terrain, pas le papier…) sont les parcours par alternance car en sortie d’école (et ça m’est arrivé en sortie de DUT) le monde de l’entreprise peut être une grosse « claque ». Il faut rapidement en maîtriser les codes en même temps que la pratique pour gagner en expérience… l’alternance permet d’être plus serein.

La minute bistro 🙂

J’ai également vu parfois (c’est important d’être transparent !) des personnes en sortie d’école d’ingénieur « sur-motivées » mais par un ego démesuré et a priori, certains enseignants ont contribué à cirer des chaussures, qui pourtant n’avaient jamais mis un pied dehors… si vous choisissez cette voie, ayez toujours l’esprit critique, mais au profit du succès partagé, c’est le seul qui nous fait grandir.

Formation de type « Bootcamp »

Des formations un peu spéciales sont apparues répondant en partie à une pénurie de profils et à un besoin de reconversion professionnelle.

Le principe réside dans le fait de se concentrer, pendant plusieurs semaines, sur l’apprentissage du code. Les apprenants s’entraident et des encadrants supervisent et accompagnent le parcours. À la clef un apprentissage de la programmation sur une techno / domaine spécifique pour une employabilité sur le sujet concerné en sortie.

Ces formations sont pour certaines diplômantes, d’autres non. L’école 42 de Xavier Niel est une variante, sans professeur, en revanche elle est gratuite. À tort ou à raison, certains affirment qu’elle sert uniquement à recruter les profils avec un talent énorme qui seraient sorti du circuit scolaire. C’est une chance qui au final ne serait que pour une petite partie de la population. Aucun jugement de mon côté, je trouve cette possibilité formidable, il faut par contre bien en comprendre le fonctionnement et s’assurer qu’elle est adaptée pour atteindre ses objectifs.

Ce mode de fonctionnement part sur un principe fort, que je défends, est qu’il n’est pas obligatoire d’avoir un diplôme pour être un bon développeur, et que la preuve par les projets peut être une validation suffisante pour l’embauche des talents, mais surtout des personnes motivées. J’y mettrais cependant une mesure, c’est la spécification de l’apprentissage basée sur une technologie (langage/framework, une catégorie de développement uniquement).

Les technologies vont et viennent, en sortie de ces formations vous allez être employable sur un spectre réduit du métier de développeur, sur une technologie demandée pendant 2 ans… sera-t-il facile de rebondir par la suite ? Quand on choisi un changement de vie, l’effort pour transiter est important, la remise en question est forte. Ne faut-il pas investir sur une transformation qui nous serve sur le long terme ?

Une autre voie ? Oui c’est possible !

coder pour changer de vie

Soyons clair, tous les types de formation ont leurs avantages, leurs inconvénients et des objectifs différents. L’important est de savoir laquelle est bonne pour vous et vos objectifs, en fonction de vos contraintes.

Tout le monde n’a pas la chance de pouvoir continuer ses études (ou d’en faire), tout le monde n’a pas accès à des organismes présents dans les grandes villes, ou bien les fonds nécessaires. Le temps est aussi un facteur important, tout le monde ne peut pas consacrer des journées, voir des semaines entières, ne serait-ce que pour des contraintes familiales, ou des périodes de vie compliquées.

Il existe pourtant une autre voie, pour coder et changer de vie. À son rythme, en fonction de ses contraintes et en étant accompagné, depuis chez soi.

Pour moi, devenir développeur et s’épanouir sur le long terme nécessite 3 composantes fondamentales :

  1. Des bases “larges” issues du monde universitaire, qui permettront de faire face à des problématiques “larges” et surtout, avec une vision à 360° indispensable pour évoluer dans le temps, car le métier de développeur n’en est encore qu’à ses débuts (moins d’un siècle, c’est peu comparé à celui de bûcheron !)
  2. Un apprentissage par la pratique avec des résultats utilisables permettant de se construire une carte de visite orientée projets. Soit pour intégrer une entreprise, soit pour trouver ses clients…
  3. Un état d’esprit et des valeurs. Des gens intelligents, il y en a partout, mais des gens biens…c’est pourtant ceux-là avec lesquels on souhaite travailler, et que l’on souhaite recruter. Pourquoi ? Parce qu’on ne peut pas tout savoir, qu’on fait tous des erreurs et que l’apprentissage est au final comme la réussite, un chemin que l’on prend ensemble, avec plaisir et partage.

Je propose une méthode basée sur ces 3 principes qui permet, pas à pas, de devenir développeur et changer de vie. Un fil rouge à suivre ensemble, main dans la main pour passer les étapes qui ne sont au final, qu’envie, créativité et jeu.

Inscrivez-vous à la mailing liste pour en savoir plus et restez informé sur les moyens de pratiquer ce beau métier ! Aller, on continue !

recruter un développeur…ou comment trouver du travail ?

entretien développeur Photo by Charles Deluvio on Unsplash

Beaucoup de possibilités ! Cela dépend principalement de votre expérience, de votre lieu d’habitation et de votre mobilité géographique. De vos compétences aussi, bien sûr 🙂

J’ai d’ailleurs écrit un article complet sur les 7 clefs pour réussir son entretient d’embauche, allez y jeter un œil 😉 car vous pouvez y télécharger une MindMap complète (carte mentale) ainsi que mon modèle de CV !

Les ESN (anciennement SSII) : Les Entreprises de Services du Numérique

Elles sont un tremplin formidable pour bâtir son expérience et son réseau de connaissances. Avec des agences sur toute la France, il est possible d’en trouver une près de chez soi. Le monde évolue, les ESN aussi, autrefois figées sur les diplômes et les écoles réputées, il existe une place pour les profils atypiques. Il faudra cependant passer l’entretien d’embauche et faire ses preuves, mais par la suite les projets sont variés, au forfait ou en régie chez le client, court ou long suivant les besoins. Elles veilleront également à garder les compétences à jour en proposant des parcours de formation, et des évolutions également vers d’autre métiers que développeur.

Les services informatiques

L’image des services informatiques a beaucoup changé. Attention, l’image (en tant qu’utilisateur) de personnes non communicantes, à qui on ne peut pas parler sans faire un « ticket », qui met très longtemps à résoudre un problème… est toujours tenace (et parfois vrai) 😉 !

Vous avez dû entendre les mots magiques comme « transformation numérique », « ou digitalisation », « se disrupter » ou bien encore « l’uberisation ».

Les sociétés doivent faire face à des transformations brutales, souvent numériques et les services informatiques sont passés de techniciens de l’ombre à conseillers stratégiques. Les directeurs informatique sont aujourd’hui au premier plan pour accompagner les orientations à venir, pour toujours être différenciant et avoir une longueur d’avance.

Les services informatiques font beaucoup appel à la sous traitance pour avoir un niveau d’expertise important sur les projets, que ce soit des ESN ou des freelances. Mais il est aussi possible d’y être embauché en tant que développeur, notamment grâce aux coûts du marché qui rendent intéressant les embauches en CDI plutôt qu’acheter des mois de développeurs externe, qu’il faudra reformer aux pratiques de l’entreprise si il change de mission… des places à prendre donc !

Être à son compte ou « Freelance »

être à son compte c’est choisir la liberté… et donc ?

Le freelance pourra trouver des missions 100% en ligne et travailler 100% depuis chez lui, à son rythme. C’est le cas idéal si on a des contraintes fortes, ou tout simplement l’envie de s’installer loin de villes. Mais attention, ce cas n’est pas la majorité.

Le freelance pourra travailler sur des projets au forfait (une enveloppe globale pour réaliser une application, peut importe le temps qu’il y passe) ou sur des missions (jours de prestation client). L’idéal est de pouvoir choisir un maximum de jours de prestation à distance. Comment ? En pratique le démarrage de la mission peut se faire à 100% chez le client pendant 15 jours, le temps de trouver les marques avec les normes de l’entreprise, l’équipe, le chef de projet. Ensuite il est possible progressivement de tendre à 100% à distance. Cela dépend de l’organisation, des outils et de la politique de l’entreprise.

On peut commencer en tant que freelance, mais le réseau créé avec l’expérience sera un atout et permettra d’avoir ses premiers clients.

Une autre approche est de passer par des sociétés de placement et/ou des plateformes dédiées à l’échange d’offres (pour des projets de différentes tailles). Il n’est pas rare d’être en compétition avec plusieurs développeurs, les références projet et la réputation feront alors le reste (et le prix de la prestation aussi) !

Comme pour tout démarrage, il peut être intéressant de commencer humblement pour se faire une première expérience, mais attention de ne pas se vendre trop bas pour rester crédible !

Les cabinets de recrutement

LinkedIn est leur lieu de chasse. Si vous votre profil est convaincant, vous allez être constamment sollicité. Attention à ne pas vous « survendre » car il faudra ensuite assurer, et là ça peut être catastrophique, être juste et honnête est primordial car un cabinet qui travaille avec vous a besoin d’offrir des prestations de qualité à son client. Pas forcément des dieux vivants (ils sont chers), mais trouver la bonne personne au bon endroit et avoir un client satisfait est leur priorité.

Travailler sur le long terme avec eux peut être gagnant-gagnant, soit pour être positionné comme CDI (souvent chez un client final) soit pour trouver des missions en tant que freelance.

Votre réseau

Évidemment ! Votre réseau commence à se construire dès le premier jour de votre formation, avec vos camarades, qui évolueront aussi, comme vous, avec des recruteurs, des besoins… et donc des projets, des missions et des embauches !

Ce sont des relations humaines qui se construisent sur le long terme. La meilleure question à se poser quand on rentre en relation est « qu’est-ce que je peux offrir à l’autre » car le réseau n’est pas à sens unique. Le nombre de personnes est important également. Personnellement je préfère avoir 50 amis chez qui je peux boire le café que 1500 relations LinkedIn… inconnues ou oubliées.

Quelles sont les évolutions possibles d’un développeur informatique ?

Le compagnonnage (pas obligatoire, mais riche !)

évolution développeur Photo by Julian Paul on Unsplash

Beaucoup ! C’est un sujet qui me touche particulièrement car j’ai vécu le compagnonnage de l’informatique, allez, je vous en parle !

J’ai personnellement commencé comme technicien système et réseaux, puis développeur, expert technique (petit architecte), consultant, consultant senior et chef de projet ! J’ai fait du code, même en tant que chef de projet (pas obligatoire, certains n’en touchent jamais !). Au fil du temps, des opportunités se présentent, d’autres se crées, parfois c’est notre vie personnelle qui guide nos choix, mais l’important, c’est d’avoir le choix !

Comment faire ? Être à l’écoute.

Pour changer il faut savoir lever la main sur des sujets non maîtrisés mais avec une envie forte d’apprendre et un investissement à la hauteur de la confiance que les gens placent en vous.

Les petites structures sont polyvalentes, il est donc facile d’acquérir une expérience variée (mais difficilement une expertise).

A contrario les grands groupes facilitent le développement d’expertise(s) et les passerelles entre les métiers. Des bilans de compétences peuvent être réalisés et un suivi mis en place pour transformer des appétences, en compétences.

C’est gagnant / gagnant car vous devenez plus complet, améliorez votre employabilité et la société conserve une ressource compétente et motivée pour renforcer sa colonne vertébrale et accompagner ses clients.

2 schémas se distinguent

Évoluer dans la branche technique

Le schéma classique est :

  • Développeur débutant
  • Développeur confirmé
  • Expert technique
  • Architecte
  • Directeur technique
  • Dieu vivant ?

Évoluer dans d’autre branches en transitant

Il est possible de laisser un peu la technique, voir la quitter complètement mais en ayant l’avantage de la comprendre, et surtout, comprendre les gens qui la font, et la vivent.

Il est possible de devenir (pas d’ordre ou de hiérarchie dans la liste):

  • Testeur
  • Analyste / expert fonctionnel
  • Chargé / chef de projet / directeur de projet, directeur de programme (j’en ai vu qui ont commencé dans le développement, d’ailleurs, Bill Gates a bien été président de Microsoft non ? ;-).
  • Consultant métier, Consultant technique

Autre chose ?

Oui bien sûr, de nouveaux besoins et de nouveaux métiers associés apparaissent continuellement comme : Data scientist, Expert en machine learning, Expert en IA…

Attention cependant aux termes du marché, qui souvent sont à la mode, et comme toutes les modes disparaissent. Parfois on fait des nouvelles modes avec du réchauffé… en abusant de termes que le grand public ne comprends pas pour gonfler les prestations…

l’important c’est de bien comprendre les termes du marché et de répondre à ceux que l’on souhaite maîtriser aujourd’hui et qui seront porteur pour demain (demain… on va dire pendant 2 à 5 ans !).

Un exemple simple, vous allez retrouver les termes de développeur Web, Front, Back, Full Stack… ce sont tous des développeurs avec une base commune, et une spécialisation sur des préférences (certains préfèrent développer des interfaces utilisateur, d’autres des logiques de traitement, d’autres des outils, d’autres des applications pour smartphone, etc…). Ces termes sont apparus principalement à cause (grâce ?) d’une industrialisation des développements informatiques… avant les développeurs faisaient tout (je grossis volontairement le trait…).

En 2010, les termes de Front, de Back et de FullStack n’existaient pas, pourtant il y avait des développeurs… et il y en aura après. Donc comprenez les termes, focalisez-vous sur vos envies et votre employabilité mais gardez toujours une curiosité et une vision transverse pour évoluer…au delà des modes ! 🙂

Comment se former en étant accompagné pas à pas, depuis chez soi ?

Le monde a changé et je suis convaincu que l’on n’apprend pas aujourd’hui comme il y a 20 ans. Nous avons tout à disposition pour, depuis chez soi, se former à son rythme en fonction de ses envies, ses contraintes et ses objectifs.

La vidéo permet d’avoir un lien particulier avec la personne qui transmet, j’ai d’ailleurs appris à poser du Placo, mon chauffe-eau avec des personnes formidables à distance (que j’ai en projet de rencontrer d’ailleurs).

Les réseaux nous permettent de créer des communautés d’entraide et de motivation, nous sommes loin d’être seuls devant notre écran !

Tout est réuni pour casser les frontières et s’ouvrir les portes de la réussite.

Je crois en cette transmission et cet accompagnement main dans la main pour devenir développeur informatique et changer de vie.

C’est pour cela que je propose une méthode basée sur les 3 piliers suivants

  • Des bases “larges” issues du monde universitaire
  • Un apprentissage par la pratique
  • Un état d’esprit et des valeurs.

Abonnez-vous à la newsletter pour suivre les évolutions et les avantages de cet accompagnement. Je serai ravi d’échanger et d’avancer avec vous sur votre réussite de demain !

Conclusion

suivre formation développeur Photo by Colton Miller on Unsplash

? Inscrivez-vous à la newsletter ainsi qu’a ? la chaîne Youtube. Peut-être avez-vous seulement consulté les paragraphes « Combien gagne un développeur informatique ? » et « Comment se former » mais Je vous invite à lire l’ensemble de l’article où j’ai distillé beaucoup d’indices et de réponses sur comment devenir développeur informatique 🙂

C’est un réel plaisir de partage et j’ai hâte de pouvoir échanger avec vous. J’espère que cet article vous a apporté autant de valeur que j’ai eu de plaisir à l’écrire.

Suivez les avancées et les astuces à venir. C’est ensemble que nous grandirons, je vous attends, le café coule déjà 😉

Nicolas.

 
 
 

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  1. Superbe initiative !
    C’était très intéressant, merci pour tout ça.

    Concernant un feedback, il te manque juste à marquer des fins de phrases ou virgules, et également espacer tes thématique avec une petite transition sonore + 2 à 3 secondes environ de blanc, pour aérer un peu espaces entre les thématiques = )
    Il ne faut pas avoir peur des silences, car, comme en musique, « le silence est une note ».

    Également, on ressent le fait que tu lis, mais on ne ressent pas le fait que tu nous parles directement.

    Un super exercice serait, soit de mettre du relief dans ta lecture avec différentes tonalités, et espaces, soit de complètement remplacer le concept de lecture, en écrivant des suites de mots clés issus de ton article, et d’improviser autour comme ci tu parlais à un proche.
    Effet garanti 😉

    Encore merci pour tout, pour une première fois, tu as été courageux de faire plus d’une demie heure. Belle perf’
    Sur ce, je file continuer ma reconversion, à très bientôt !

  2. Formidable podcast çà m’a donné une grand vision sur le métier de développeur très riche très bien détaillés merci encore une fois ??

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