Comment faire pour devenir une développeuse web confirmée et épanouie ? Le parcours de Lorie est inspirant, mais aussi plein de bons conseils à mettre en pratique dès maintenant !
Je vous invite à suivre ses pas, les métiers du numérique sont ouverts à ceux qui savent développer les bonnes compétences.
Pourquoi pas vous ?
Rêve d’enfant, institutrice ?
Comme beaucoup d’enfants, Lorie s’imaginait institutrice, travaillant avec des enfants lorsqu’on lui posait la question petite :
Que veux-tu faire quand tu seras grande ?
En grandissant elle s’est vite rendue compte qu’un autre métier lui permettrait de se réaliser : ingénieur du son.
Un domaine passionnant mais pas forcément “standard » et encore moins célèbre chez les conseillers d’orientation à l’époque…
pas forcément de voie toute tracée pour Lorie donc, avec cette idée mise en sommeil par les aléas des études.
Pas d’ordinateur à la maison, aucun chemin tracé pour devenir développeuse.
De bonnes notes à l’école, Lorie a comme beaucoup reçu le conseil suivant qu’elle a suivi : fait “prépa”, choisir une matière qui t’intéresse et en avant !
N’ayant pas d’ordinateur à la maison, rien ne prédestinait Lorie à exercer le métier de développeuse, encore moins de travailler dans une équipe internationale au cœur des montagnes…
Première étape : une prépa “bio”.
Très rapidement la déception à frappé à la porte, quand Lorie s’est rendu compte que les métiers en débouché de ce cursus ne lui correspondaient pas,
mais vraiment pas.
Pour ne pas arranger les choses, son premier semestre fut loin d’être agréable avec une pesante avec comme seul horizon des concours sans garantie, et au quotidien des notes qui donnaient peu d’espoir.
C’est alors qu’elle découvre un peu par hasard l’algorithmique, et ce fut la révélation comme une bouée de sauvetage qui l’invité à stopper ce parcours pour se diriger vers un DUT informatique.
Bonus : si vous souhaitez vous aussi découvrir l’algorithmique, ou vous perfectionner, vous pouvez suivre ma formation gratuite de 5H en vidéo, disponible > gratuitement ici <
Dites en commentaire de cet article ce que vous en avez pensé, les lasagnes à la bolognaise vous attendent 😉
Maman ne s’y attendait pas
Qui connait mieux une fille que sa maman ?
Et si je vous disais que la maman de Lorie était persuadée, la connaissant, qu’elle se contenterait de faire le minimum en DUT pour l’obtenir…
afin de pouvoir quitter le foyer familial et toucher ses premiers revenus.
Pourtant, Lorie à su faire les efforts nécessaires pour accéder ensuite à une école d’ingénieur (ENSIMAG)
Avec le recul, Lorie ne sait pas si c’est le goût du challenge, mais l’étape a été validée avec succès ! 🙂
Première entreprise et premier constat
“je n’ai pas réellement appris à coder à l’école, j’ai plutôt appris à apprendre”
C’est le constat de Lorie lorsqu’elle évoque son premier emploi dans un grand groupe Français.
Opérationnel pour définir un problème et comment y apporter une solution, beaucoup lorsqu’il s’agit de produire du code industriel.
Comme le souligne Lorie, elle ne code plus du tout aujourd’hui comme elle le faisait à ses débuts 😉
Rien sur les designs pattern, la gestion de version (à l’époque) autant de choses qu’elle a découvert sur le tas, compensant par sa capacité d’analyse, de compréhension et de recherche.
C’est d’ailleurs la compétence clé que conseille de travailler Lorie.
NB : vous ne savez pas ce que sont les designs patterns ? Rien de grave, un article est > disponible ici < pour en parler (en autres) 😉
Du coup, c’est quoi le quotidien d’une développeuse aujourd’hui ?
Lorie travaille dans une équipe projet de 4 personnes chez Gravitee (30 développeurs au total) en tant que développeuse Full-Stack,
et non, elle ne code pas 8 heures par jour 🙂
Son quotidien est rythmé par les jalons des méthodes agiles, avec Scrum.
NB : je vous invite d’ailleurs à retrouver l’interview complète de Jean-Pierre, le papa de la chaîne Youtube “ScrumLife” afin d’en savoir plus, en > cliquant ici <.
Le “Full remote” est dans l’ADN de l’entreprise puisque c’est le mode de fonctionnement depuis sa création.
C’est une des raison du succès, car chaque membre est constamment en communication via les outils internes, ce qui rend transparent par exemple le pair programming, pourtant initialement défini pour “être dans la même pièce”.
Le temps que Lorie passe pleinement sur du code est d’environ 5 heures par jour, ce qui peut varier en fonction des entreprises, des projets et des organisations comme elle le rappelle.
En startup elle participait quotidiennement à des démonstrations client, des prises de décisions produit, faire les tests, et bien sûr écrire le code.
Suivant la taille et l’organisation de l’entreprise, le temps dédié à écrire du code peut donc varier.
Equilibre vie pro, vie perso d’une développeuse
Faut-il travailler les nuits et les week end pour tenir le rythme de sortie des technologies et frameworks ?
Le métier de développeuse est-il réservé à ceux dont c’est la passion ?
Faut-il que le code coule dans nos veines pour tenir les projets et atteindre les objectifs ?
Et bien non, rien de tout ça 🙂
Et oui on peut être une développeuse équilibrée et accomplie si on ne lit pas de code sur stackoverflow à 23h
Quelle est le secret de Lorie ?
Premièrement, avoir la capacité de bien mettre chaque élément dans la bonne case, c’est-à dire faire la part des choses entre vie privée et vie professionnelle.
La vie familiale de facto rythme les journées et permettent de prendre également les temps nécessaires “hors code”.
(note personnelle : cela donne le temps au cerveau également de se reposer pour rester productif par la suite…)
Cela ne veut pas dire qu’il n’est pas bon de coder le soir et/ou le weekend si c’est votre passion et que cela est dans le cadre d’un “side project”.
il y a d’ailleurs de fortes chances pour que vous deveniez de très bon développeurs,
NB : d’ailleurs, vous trouverez ici 7 astuces pour trouver le temps de réaliser un side project
mais Lorie nous démontre que ce n’est pas obligatoire.
Enseigner la programmation aux enfants
Suite à sa participation à la conférence Devoxx à Paris, Lorie a eu l’envie de donner l’accès à l’apprentissage de programmation sur la région grenobloise à travers l’atelier Devoxx4kids”.
Pourquoi apprendre la programmation aux enfants ?
C’est l’occasion pour eux de passer de l’autre côté de l’écran, en n’étant pas seulement consommateur, mais aussi acteur.
C’est l’occasion d’apprendre qu’il est par exemple possible de fabriquer son jeu vidéo, avec une découverte et un plaisir différent, celui de “faire par soi-même’.
Une vraie source de créativité pour les enfants, que Lorie à partagé pendant presque 3 ans
Quelle plaisir de voir les yeux des enfants pétiller quand les enfants se rendaient compte qu’ils étaient capable de fabriquer “à l’intérieur de l’ordinateur” 🙂
Que dire à celles qui veulent devenir développeuses? Les conseils de Lorie
“Rester ouvert d’esprit et curieux.” C’est dit 🙂
C’est en effet le terreau idéal pour faire pousser les plantes de la connaissance.
Autre point souvent sous-estimé : participer aux conférences existantes, sans forcément se déplacer.
Il en existe énormément sur internet, disponibles en replay.
A noter que si vous vous déplacez physiquement en conférence, c’est l’occasion de rencontrer des personnes “sur le côté” et pourquoi pas démarrer des nouvelles collaborations 🙂
Retour d’expérience sur la notion de Développeur “Fullstack” de Lorie : aujourd’hui l’éventail de compétences pour être un développeur Fullstack confirmé est large et dense à la fois.
Et “c’est ok” de ne pas être en maîtrise parfaite des toutes branches de la discipline, en maîtrisant toutes les technologies ou tous les principes.
On peut avoir envie de se spécialiser sur certains domaines (front / back / devops) et il y a aussi de la place pour ces profils en entreprise.
Conclusion
Encore une fois un beau retour d’expériences et des conseils inspirants, applicables dès maintenant.
Merci à Lorie pour ce moment passé ensemble, comme vous avez pu le découvrir dans cet article ainsi que l’échange vidéo avec Lorie, il n’est pas nécessaire d’être barbue avec les cheveux longs pour être un développeur compétent et équilibré.
Au delà du code, le développement logiciel est aussi le moyen de devenir “acteur” du numérique et de participer concrètement au monde qui se transforme,
avec la possibilité d’exprimer ses valeurs au travers de solutions “numériques”, qui peuvent réellement changer la vie des gens.
Pour retrouver d’autre partage d’expériences je vous invites à les consulter dans les autres articles du blog
Pour retrouver Lorie voici son compte LinkedIn et X.com
Et si vous souhaitez vous aussi devenir développeuse ou développeur avec de réelles compétences et Vivre du Code, regarder les témoignages vidéos > disponibles ici <
En attendant je vous retrouve sur la newsletter pour partager avec vous les prochains moments de créativité et d’astuces !
Bonne journée et bon code,
Nicolas