Louis Korcsowski, l’IA avec des valeurs

podcast Louis Korczowski

Quelle est la différence entre une bonne et une mauvaise IA ? C’est un peu comme entre un bon et un mauvaise chasseur. Louis nous partage ses valeurs, autour de l’IA, de la santé et du vrai « pourquoi » des choses (rien que ça).

Vous êtes sur le point de découvrir un parcours incroyable, qui nous rappel que tout est possible, quand la science fiction de notre enfance n’est peut être que le tableau sur lequel dessiner nos rêves…

la vidéo, au complet :

Avant de devenir spécialiste en IA…

Astronaute, développeur de jeux vidéos, voilà les rêves d’enfants de Louis comme beaucoup bercés à la fameuse “Gameboy”.

A l’époque les consoles étaient un véritable jeux d’attraction à la maison, ouvrant des univers de jeux, devançant ârfois les livres,

et pour certains, ouvrant les portes à des métiers qui n’existaient pas encore…

Pour Louis, la cour de récréation a également été témoin de ses premiers échanges avec ses camarades en tant qu’entrepreneur,

nous y reviendrons 😉

Code, traitement du signal, biomédical

L’hyperscanning ou l’étude du fonctionnement de plusieurs cerveaux en simultané… vaste programme !

C’est le sujet de thèse porté par Louis ou plus précisément “Les méthodes d’électrocéphalographies, multi sujets et applications à l’interface cerveau – ordinateur”.

Ne vous y trompez pas, dès qu’on entend “cerveau”, on pense immédiatement à « médecine »,

mais ici, le code, le traitement du signal, l’encodage et le décodage d’informations ont toute leur place.

IA et traitement du signal

Nous sommes à la croisée des chemins, et Louis en est le chef de gare.

Nous ne sommes pas loin de la cybernétique (on y est ?) et tout fait sens,

quand on sait le goût de Louis pour la science fiction, l’univers cyber punk et les possibilités qui s’y profilent, l’imagination de solutions sont au premier plan.

Alors oui, il y a le bien et le mal, les peurs et les espoirs.

Que faire d’une nouvelle technologie, qui va s’en servir et comment ?

Peut-on allier technologie sans philosophie, ni… éducation ?

Chacun se fera son opinion, pour Louis le but premier est d’apporter des solutions pragmatiques et utiles dans un monde morcelé d’injustices.

Human first.

Un jeu vidéo, sans manette…

Vous vous souvenez de la passion de Louis pour les jeux vidéos ?

Et bien pendant sa thèse il participa au développement d’une interaction multijoueurs sans clavier ni souris en analysant des signaux émis par les cerveaux devant un jeu vidéo.

jeux vidéo IA

Grâce au travail de décodage des signaux, les joueurs pouvaient littéralement interagir avec le jeu vidéo.

Que se cache-t-il derrière tout ça ?

Des mathématiques appliquées au traitement du signal, du machine learning (débruitage, classification..), des neurosciences sur le fonctionnement du cerveau humain.

Sympa non ? 🙂

Et Elon Musk dans tout ça ?

Elon Musk, Neuralink… pourquoi Louis n’est-il pas en train de boire le café avec Elon Musk ?

elon muske IA et iron man

Après tout, avec sa thèse en poche puis la mise à disposition de ses compétences pour plusieurs startups…

étonnant qu’il n’est pas été attrapé par le pendant d’Iron Man dans la vraie vie.

Oui mais voila,

La France, notamment à  Grenoble est l’un des leaders mondiaux sur ces sujets.

Pourquoi ne pas créer les opportunités ici, avec les meilleurs ?

Louis a eu la chance d’avoir Christian Jutten comme directeur de Thèse.

Il est l’un des inventeur de la “séparation de source” utilisée aujourd’hui par des millions (milliards ?) de téléphone (mais pas que).

Du haut niveau en perspective.

Pour Louis, l’argent n’est pas le seul vecteur de réussite, il y a un vrai “pourquoi” et un besoin de sens.

Aller dans le bon sens c’est bien, mais encore faut-il ne pas se tromper de direction.

Alors pourquoi ne pas créer de belles opportunités au sein de nos belles montagnes, au cœur des Alpes ?

Comme le dit Louis : 

  • Nous avons les cerveaux
  • Nous avons l’éducation
  • Nous avons les infrastructures
  • Nous avons les finances
  • Nous avons des capitaux risques (Venture Capital, même si c’est moins facile).

Y’a plus qu’à 🙂

De 10 000€ / mois à 2129€

Travailler pour des startups de la Sillicon Valey, avec une activité de freelance en parallèle, c’est du boulot dont la récompense financière est une conséquence logique.

Alors pourquoi quitter tout ça ?

Imaginez que vous travailliez pour un client important.

Vous êtes missionné en tant que freelance pour réaliser le coeur d’un système qui va assurément l’amener au succès.

Vous êtes le pivot central, au point même de proposer le dépôt potentiel de deux brevet en fin de mission.

Oui mais voilà,

on vous félicite, mais la mission s’arrête là.

Tout s’arrête.

Alors oui, vous avez gagné une somme importante pour le service offert.

Mais vous resentez ce goût amer quand vient le dernier jour de la prestation,

ce sentiment de ne pas faire partie de l’aventure, alors que vous avez tout donné…

il peut y avoir un manque de sens, même si l’argent est au rendez-vous.

2129€ c’est le prix du chômage et de la liberté d’entreprendre que s’est offert Louis à la suite de cette expérience.

il est passé de 10 000€ mensuel à 2129€ afin de reprendre les reines en créant sa propre aventure.

Les possibilités de l'IA

Avec sa dose de risque et d’incertitude certes,

mais aussi tout ce potentiel de liberté et de sens qui s’ouvrent à lui.

un alignement personnel qui va lui permettre de réaliser de grands projets,

et de se réaliser par la même occasion.

Bravo Louis !

ChatGPT vu par un spécialiste de l’”IA” ?

Comment Louis a-t-il perçu l’arrivée de L’IA chez monsieur et madame tout le monde ?

Réponse rapide : Gros enthousiasme avec l’espoir que les preuves “matériel” voient le jour, c’est-à-dire des applications concrètes en dehors des laboratoires de recherche.

Tout le monde a en tête la reconnaissance de visage par l’IA comme une des applications concrètes, mais peu de personnes savent qu’il y a eu énormément de promesses perdues.

Donc pour Louis,

oui de l’enthousiasme à ce que plusieurs scénarios se concrétisent comme par exemple l’aide au diagnostique médicale, mais ne nous emballons pas trop vite pour ne pas être déçu.

C’est en 2001 que “l’intelligence artificielle” Watson d’IBM gagnait le jeux Geopardy.

Souvenez vous, un enthousiasme énorme à l’époque à la hauteurs des peurs naissantes.

Avec bien sûr des scénarios de révolution derrière chaque journaliste, ou à chaque coin de bistrot.

Pourtant entre ce moment et ChatGPT, pas de changements du monde comme attendu pour le grand public.

Donc pas d’emballement.

Louis remarque les points suivants :

  • Ce n’est pas parce qu’on s’amuse avec ChatGPT que ça nous rend obligatoirement plus productif (peut être, à vérifier en détails)
  • Tous les business remplacés par des humains qui utilisent chatGPT pour faire, plutôt que faire directement ne sont pas obligatoirement plus productif (à voir au cas par cas)
  • Ce n’est pas parce qu’une startup se lance dans l’IA ou avec l’IA qu’elle va forcément réussir.

Plusieurs nouvelles sont positives et enthousiasment Louis.

En revanche, il recommande de rester prudent, comme par exemple les créations d’activités qui ne sont que la façade d’un système d’IA comme celui OpenAI (un front + appel API).

Si vous n’apportez pas de valeur, c’est peut être votre entreprise qui sera automatisée du jour au lendemain…

Les fondamentaux, toujours les fondamentaux.

L’ espoir

Voici en quelques mots l’espoir que Louis place dans l’IA : 

“Que tout ça ne soit pas du flop, qu’on arrive à créer des systèmes et des architectures qui soient économes avec des applications qui aident les gens”.

Il va même plus loin en créant la startup Siopi dont le sujet est l’aide autour des maladies chroniques, grâce à l’IA.

Rien que ça.

espoir de l'IA

Siopi se spécialise dans l’aide à la gestion des problèmes d’acouphènes, dont 5% à 7% de la population cherche une solution dans son quotidien.

L’objectif étant d’aider à la détection de cause grâce à des algorithmes de machine learning, cela à partir d’un minimum de données disponibles.

Ainsi cela permet de décrire ses symptômes de façon simple, et d’obtenir une solution de traitement plus personnalisée.

Pour arriver à ce résultat, une application mobile a été développée, accompagnée d’une communauté de personnes regroupées par affinité de symptômes.

Des chercheurs et des associations se joignent à l’aventure en s’appuyant sur les données récoltées par la communauté afin de proposer des parcours de soin personnalisés.

Plus il y a de participants, et plus les diagnostiques sont efficaces.

C’est la magie de la solution développée.

Et pour comprendre un peu mieux, Louis nous vulgarise les principes généraux qui se cachent derrière l’acronyme “IA”.

L’IA en quelques mots simples, merci Louis !

Aujourd’hui l’IA est un terme un peu “four tout”, mais compris de tous.

C’est un peu comme “informaticien”, ça veut tout et rien dire en même temps 😉

On peut distinguer plusieurs branches, dont celle du Machine Learning :

Machine Learning = est entraîné sur une tâche très spécifique

exemple : détecter une tumeur sur une radio des poumons.

pour “apprendre”, il est alors possible d’aider en fournissant des étiquettes (jeu de données d’éléments correspondant au résultat de recherche déjà trouvé) ou bien alors laisser le “machine learning” se débrouiller 🙂

On parle alors d’apprentissage supervisé ou non supervisé.

Si on souhaite être plus précis lorsqu’on définit le terme “intelligence artificielle”,

on peut dire qu’il s’agit d’une somme d’algorithmes de machine learning dont le but est d’obtenir plus d’agilité et de flexibilité.

Si on pousse le concept plus loin (ou plus haut) on parle ensuite d’intelligence artificielle “générale” ayant la flexibilité suffisante pour trouver une solution pour n’importe quel problème, “à la manière d’un cerveau humain”.

Et si l’on va encore plus loin, on parlera d’une “super intelligence” qui sera censée résoudre des problèmes que même les humains n’avaient pas conçus.

L’IA, un cerveau en plus petit ?

Souvent le terme “réseau de neurones” revient pour faire le buzz.

Le raccourci est facile, vous imaginez bien…

Louis nous rappelle avec justesse qu’il est bon de sortir des clichés.

Si certains pensent que l’IA est construite sur des réseaux de neurones à l’image exacte du fonctionnement du cerveau humain…

C’est plus que le petit doigt dans l’œil qu’il faut enlever, il est bon de poser la poutre.

La raison est simple.

Même aujourd’hui, la compréhension du fonctionnement du cerveau humain n’est que partielle.

Exemple : il existe encore des sujets sur la conscience qui sont étudiés de façon empirique.

Louis fait notamment référence à Stanislas Dehaene

Pour comprendre le pourquoi du terme “réseau de neurones”, il faut alors se pencher sur l’approche de l’Homme qui comme souvent est l’imitation de la nature.

Historiquement, les réseaux de neurones artificiels sont des outils statistiques dédiés à la résolution de tâches de façon efficace par rapport aux autres fonctions mathématiques à disposition.

Ensuite vient la question de l’implémentation, c’est-à-dire comment construire des réseaux de neurones artificiels.

Et là on s’éloigne de très loin de l’implémentation d’un cerveau humain.

Les neurones artificiels et humains ont des différences notables sur ces points : 

  • Le mécanisme d’apprentissage est différent
  • Les communications ne se font pas de la même manière

L’approximation du fonctionnement d’un réseau neuronal artificiel peut sembler bonne s’ il est hyper stimulé,

car on peut observer des similitudes “apparentes”.

Mais comparaison n’est pas raison, l’imitation s’arrête là.

A titre d’exemple, The Human Brain Project est un projet européen regroupant plusieurs universités.

Des milliards d’euros ont été injectés.

10 ans de travail ont été nécessaires pour tenter de simuler le cerveau humain.

Le projet arrive à son terme faute de financements supplémentaires par l’Union Européenne.

Les résultats sont en cours de publication.

Conclusion : on en est très très loin 🙂

La question qui vient à présent : 

Est-ce que si une intelligence survenait dans un réseau de neurones artificiels, nous serions en mesure de la détecter ?

Si nous n’y sommes pas arrivés avec le cerveau humain, compliqué d’y arriver dans un autre domaine…

N’est-ce pas ?

Des tests ont été menés sur la présence d’une conscience dans les IA générative, la réponse est non.

C’est dit 🙂

Attention, est ce qu’on est pas loin d’y arriver ? Ce n’est pas moins sûr…

Les briques sont là, souvent la majeure partie d’un concept est présente pour lui donner vie, il manque alors 10% qui sont l’implémentation.

Et ces 10% peuvent prendre 20 ans…

Rendez-vous dans 20 ans alors ?

Peut être avant… 

mettez votre avis en commentaire de cet article, nous pourrons alors vérifier dans le futur 😉

Le futur de l’IA

Pas de prédiction ou d’affirmation pour Louis, mais un sentiment.

Celui que nous sommes au même instant avec l’IA que nous l’étions en 1995 avant la démocratisation d’internet.

Des opportunités se dessinent, avec un mouvement très tendance, une “Hype” importante et énormément d’argent investi.

Beaucoup d’attention, d’énergie d’apprentissage avec une sélection naturelle des acteurs à prévoir au moment de la retombée de la vague.

l'IA un cerveau en plus petit

Conseil de Louis si vous allez dans l’IA : 

pensez à cette possibilité de crash, comme celle de la bulle internet.

Et donc ne vous concentrez pas uniquement sur les problèmes faciles à régler grâce à l’IA, car vous n’avez aucun avantage comparatif à tout le reste de l’humanité qui va avoir elle aussi accès aux IA.

Pensez avant tout aux compétences à développer, pour faire avec ou sans l’IA, comme par exemple apprendre à coder, se connecter aux API d’OpenAI.

C’est une des compétences qui sera toujours utile.

Exemple : avoir une idée de business et utiliser OpenAI en backend, vous allez monter en compétence sur plusieurs sujets,

Et si l’IA n’atteint pas ses promesses, vous aurez à minima de nouvelles compétences, et dans le cas contraire vous aurez une belle réussite à partager avec les employés de votre future entreprise.

En résumé : développez vos compétences profondes.

Pour cela, je vous invite à consulter les témoignages vidéos de membres du programme Vivre du Code,

ainsi que les résultats obtenus dans leur nouvelle vie, grâce au code.

> Cliquez ici pour les voir maintenant <, abonnez vous également à la newsletter pour recevoir mes conseils privés gratuitement.

C’est le moment de passer à l’action !

De mon côté je vous retrouve dans un prochain article,

Bonne journée et bon code !
Nicolas.

 
 
 

Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec

{"email":"Email address invalid","url":"Website address invalid","required":"Required field missing"}

Profitez des conseils et de l'expérience d'un mentor senior. Rejoignez plus de 3536+ membres de la communauté Coder pour changer de vie.

Bonjour ! Je vous offre mon guide pour développeurs & mes conseils

Bonjour ! Je vous offre mon guide pour développeurs & mes conseils :)

Bonjour ! Je vous offre mon guide pour développeurs

& mes conseils